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Ressources incontournables du passé et du présent et les personnes du présent à suivre et qui questionnent l'apport de la technologie, le numérique sur des questions démocratiques, sociales, sociétales et environnementales

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Technocritique

À propos

Le néologisme technocritique définit un courant de pensée axé sur la critique du concept du « progrès technique », considéré comme une idéologie qui serait née au XVIIIe siècle durant la Révolution industrielle et qui, depuis la Seconde Guerre mondiale, s'ancre dans les consciences, principalement sous les effets de l'automation et de l'informatisation. Lire plus sur Wikipédia.

Cette page a pour modeste ambition de lister les ressources incontournables du passé et du présent et les personnes du présent à "follow" (car faut pas déconner on utilise quand même un peu de novlangue) qui questionnent l'apport de la technologie, le numérique sur des questions démocratiques, sociales, sociétales et bien sûr environnementales.

Bibliographie

  • « La convivialité », Ivan Illich (1973)
  • « La technique et le temps », Bernard Stiegler (3 tomes de 1994 - 2001)
  • « L’âge des low tech. Vers une civilisation techniquement soutenable », Philippe Bihouix (2014)
  • « Le bonheur était pour demain : Les rêveries d'un ingénieur solitaire », Philippe Bihouix (2019)
  • « En attendant les robots. Enquête sur le travail du clic », Antonio Casilli (2019)
  • « Pour une écologie numérique », Eric Vidalenc (2019)
  • « Technologie partout, démocratie nulle part », Yaël Benayoun et Irénée Régnault (2020)
  • « La démocratie a-t-elle besoin de la science ? », Pierre Papon (2020)
  • « Contre l'alternumérisme - Pourquoi nous ne proposerons pas d'"écogestes numériques" ni de solutions pour une "démocratie numérique" », Julia Lainae et Nicolas Alep (2020)

Sur la toile

Communautés, think tanks

  • Le mouton numérique
  • Mais où va le web, p(a)nser le numérique
  • affordance.info, le blog de Olivier Ertzscheid, maître de conférences en sciences de l'information
  • GreenIT.fr, communauté des acteurs du numérique responsable qui s’intéressent à la sobriété numérique, à l’écoconception des services numériques, à la lowtech, et plus globalement à un avenir numérique alternatif (depuis 2004)
  • The Shift Project, projet "les impacts environnementaux du Numérique" (depuis 2018)
  • Fing, pour un numérique porteur d’avenir et centré sur les capacités humaines
  • InternetActu, blog édité par la Fing, est un fil d’information consacré à l’innovation dans les techniques, les services et les usages des technologies de l’information et de la communication, et aux débats qui en découlent.
  • Onestla.tech, l'appel des travailleuses et travailleurs du numérique pour une autre réforme des retraites.
  • TechTrash, la newsletter tech bête et méchante.
  • Designers éthiques, penser et concevoir des services numériques responsables et durables
  • La Quadrature du Net promeut et défend les libertés fondamentales dans l’environnement numérique
  • Framasoft, Changer le monde, un octet à la fois. Association d’éducation populaire pour un monde numérique émancipateur
  • Low-tech Lab a pour mission de partager les solutions et l’esprit low-tech au plus grand nombre, afin de permettre à chacun de répondre à ses besoins de base de manière autonome et durable.
  • Manifeste écologique des professionnel·le·s de l’informatique

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Citations

« J'appelle société conviviale une société où l'outil moderne est au service de la personne intégrée à la collectivité, et non au service d'un corps de spécialistes. Conviviale est la société où l'homme contrôle l'outil », Ivan Illich (1973)

« L’outil simple, pauvre, transparent est un humble serviteur; l’outil élaboré, complexe, secret est un maître arrogant. », Ivan Illich (1973)

« Tout objet technique est un pharmakon : à la fois poison et remède ; et par conséquent toute technologie est porteuse du pire comme du meilleur », Bernard Stiegler.

« Rien n’est plus effrayant aujourd’hui que la gouvernementalité algorithmique et cependant je pense que l’humanité ne peut pas éviter de développer des moyens qui passent par la cybernétique. Je pense qu’il ne faut pas rejeter ces techniques mais il faut les critiquer, ce qui ne veut pas dire simplement les dénoncer mais les transformer. "Stopcovid" est une application qui pose beaucoup de problèmes, et m’en pose à moi aussi… Quand on veut combattre le côté toxique d’une technologie, il faut commencer par se l’approprier… », Bernard Stiegler

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